
Discussions
- Jeudi 12 octobre à 19h, Soirée de soutien à Tameio (Athènes) et discussion autour des luttes à l’intérieur des prisons en Grèce
- Samedi 21 octobre à 19h, La non-mixité en question 2 (suites du débat précédent)
Permanences (et projections libres)
Les permanences ont lieu tous les samedis de 16h à 19h, elles sont suivies d’une projection libre les samedis 7 et 21 octobre à 18h, où vous pourrez venir avec des propositions de films… et les films en question.
Groupes de lecture
Tous les dimanches à 15h – les 8 et 22 octobre, on poursuit avec Dieu et l’Etat de Bakounine, et autour d’un texte court libre les 15 et 29 octobre.
Ciné-club
– Mardi 17 octobre à 19h : White God de Kornél Mundruczó (2014).
– Samedi 28 octobre à 19h : Brazil de Terry Gilliam (1985).
Ciné-club enfants
Les dimanches 8 et 22 octobre à partir de 16h, projection par et pour les enfants !
La Bourse ou la Vie ?
Les Fleurs Arctiques s’organisent de façon autonome face à un loyer résistant et revenant mensuellement à la charge tel un ressac vengeur et la prochaine vague risque de faire mal. Depuis que, suite à une fringale subite, nous avons mangé notre mécène, la nécessité de courir après l’argent chaque mois prend une énergie dont nous avons cruellement besoin pour faire vivre les activités des Fleurs Arctiques. Poursuivant néanmoins notre principe d’ouverture, nous faisons ainsi appel à vous pour soutenir de manière protéiforme ce local orienté vers l’offensive hétérogène.
Les dons réguliers sont bien évidemment encouragés, nous avons d’ailleurs mis en place un système de souscription mensuelle à la hauteur que vous souhaitez, merci d’ailleurs à celles et ceux qui le font déjà. Il est aussi possible de faire des dons ponctuels, par courrier (nous contacter) ou sur place, ce qui pourrait permettre de se rencontrer. Tout soutien matériel et don de livres sont également les bienvenus et permettent à la bibliothèque d’agrémenter le lieu et d’enrichir sa collection de prêts. Livres anciens ou récents, raretés ou nouveautés, brochures ou tracts, revues ou articles peuvent être déposés à votre guise et discutés selon votre humeur.
La fréquence des ouvertures de la bibliothèque cherche à rendre possible rencontres et initiatives, alors n’hésitez pas à venir, seul ou en groupe, proposer discussions, réflexions, interventions, projections, groupes de travail ou séances de lecture.



Car s’il fait écho à la situation politique hongroise, le film s’en saisit pour nous parler plus largement d’exploitation et d’aliénation, qu’elles soient institutionnelles ou interindividuelles, légales et officielles ou illicites et « alternatives ». Ainsi Lili, une jeune fille, ne trouve sa place dans aucun des deux mondes qui lui sont proposés et Hagen, un chien, se voit autant exploité par l’Etat que par des voyous. On constate que tous les rapports interpersonnels au sein de ces sphères qui se voudraient opposées reproduisent les mêmes schémas utilitaristes. Musicalement baigné dans les notes de la deuxième rhapsodie hongroise de Liszt, le film fait évoluer la signification de celles-ci à mesure que l’on découvre la réalité du monde. Tout d’abord apaisantes, elles deviennent rapidement celles de la normalisation, de l’autorité et de la coercition avant de représenter dans une version cartoonesque, comme une mauvaise blague, l’horreur d’un système. À ce morbide tableau le film oppose la camaraderie entre chiens opprimés, la nécessité de la vengeance et son dépassement par la révolte joyeuse. De nombreuses questions propres au processus de révolte sont abordées au cours du film, et si la scène finale devait ne nous en poser qu’une ce serait celle-ci : La reconnaissance des revendications spécifiques par l’autorité doit-elle pour autant arrêter le mouvement de révolte qui en est né ?


Mercredi 27 septembre à 19h
La douleur psychologique inhérente à la vie humaine est ici remplacée par la douleur physique. La sexualité n’est plus plaisir mais douleur. Le golem de métal doit souffrir pour devenir une machine et se débarrasser de lui-même dans un japon surpeuplé et mécanisé ou rien d’autre ne l’attend qu’une vie de salary man tokyoïte. Tetsuo fait face à la décrépitude de la condition humaine de façon déconcertante sous un regard nihiliste, expérimental et enragé. Un film furieux, bruyant, beau, sur lequel nous pensons qu’il sera intéressant de bavarder après une respiration.

