Samedi 21 octobre 2017 à 19h
Lors d’une première discussion, la question de la non-mixité — vue ici comme une idéologisation d’états de faits qui ont effectivement existé dans les luttes, sans nom ou sous un autre — a été ouverte. Il s’agissait entre autres de cerner ce qui différencie l’auto-organisation et la non-mixité, alors même que cette dernière se revendique parfois de la première. Cette réflexion se conçoit comme un travail à poursuivre, ici ou ailleurs, sous divers angles, par des débats, des textes, des discussions publiques, etc. Pour continuer, nous proposons d’ores et déjà une deuxième occasion d’en débattre le 21 octobre 2017, avec pour projet d’aborder plus précisément divers exemples historiques de formes d’auto-organisation souvent assimilées (aujourd’hui, donc a posteriori) à de la « non-mixité » et qui pourtant ne se sont pas pensées et théorisées comme telles, comme les Mujeres Libres en Espagne, les luttes indigènes (dans le vrai sens du terme) contre la colonisation ou les « collectifs autonomes » de sans papiers au milieu des années 90 en France. On commencera aussi à discuter de l’exemple cité comme un mantra — malgré sa complexité historique et sociale — par certains des plus radicaux dans la défense de la non mixité : le Black Panther Party.
Comme la première fois, il ne s’agira pas d’épuiser la question mais bien plutôt de poursuivre une proposition de réflexion dont chacun doit pouvoir se saisir, quel que soit le positionnement sur la question. Il n’est pas nécessaire d’avoir participé à la première discussion.
On pourra lire le texte d’appel ici, une brochure réalisée pour l’occasion là, ainsi qu’une contribution à la discussion.