Le diable n’existe pas est un film à propos de l’application de la peine de mort en Iran, parfois effectuée par les conscrits du service militaire obligatoire. Il se construit en quatre volets, qui sont autant d’histoires indépendantes les unes des autres qui présentent toutes les implications de la peine de mort dans des vies singulières. Ces quatre histoires montrent avec finesse comment naissent des révoltes et des refus d’obéir, mais aussi comment meurent toute désobéissance et comment l’accomodation avec la mise à mort punitive peut s’installer dans la vie et la conscience. La focale est mise sur la révolte ou la résignation individuelles, dans l’intimité même de personnes qui se retrouvent à un moment donné, par le travail, par le service militaire, par les relations, en contact avec l’application de la peine de mort. Il s’agit du précédent film du réalisateur qui a dernièrement présenté le superbe film Les graines du figuier sauvage qui revient sur les soulèvements en Iran après la mort de Mahsa Amini. La plupart des films de Mohammad Rasoulof n’ont pas pu sortir en Iran et lui ont valu des peines de prison, accusé d’activités contre la sécurité nationale et de propagande contre le régime.
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Saboter la machine judiciaire implique de comprendre comment fonctionnent ses rouages quand elle s’exerce, comment elle peaufine ses engrenages pour mieux nous broyer. Alors il nous a semblé pertinent de proposer des occasions de pratiquer ensemble des démontages, en se donnant le loisir d’accorder collectivement toute notre attention à des déconstructions aussi méticuleuses que possible d’affaires judiciaires précises, passées ou actuelles, pour mieux se préparer à affronter la justice et la répression quand nous nous retrouvons contraint de le faire. Chaque affaire est singulière, et toutes ou presque pourront nous intéresser, qu’elles aient défrayé la chronique, marqué l’Histoire ou qu’elles participent d’un fonctionnement quotidien d’une justice toujours trop près de la vie de tout un chacun, et on espère que comprendre ces affaires spécifiques nous permettra d’en savoir plus sur le fonctionnement de l’ensemble du dispositif, et de trouver comment s’y opposer. Concrètement, on propose un rendez- vous régulier et public (une fois par programme) pour plonger ensemble dans une affaire choisie préalablement selon les propositions ou occasions, et sur laquelle ceux et celles qui voudront le faire se seront penché en amont, à partir des documents et informations qu’on peut réunir selon les cas, pour restituer aux autres à la fois la construction de l’accusation et la stratégie de défense choisie ainsi que la manière dont elle s’est élaborée. On pourra ensuite tous discuter à partir de ces éléments, en s’inspirant des formes de prises en charge collective des défenses qui se sont développées dans les suites de mai 68, par exemple, mais sous une forme « désactualisée », hors des enjeux immédiats d’une défense réelle en cours. Pas besoin de connaissances spécifiques préalables, bien sûr, pour participer, d’autant plus que le point de vue que nous choisirons d’adopter c’est celui de tous ceux et touts celles qui peuvent se retrouver face aux tribunaux et qui ne sont pas prêts à laisser la machine judiciaire les broyer, et pas celui des spécialistes ou relais de la justice auquel trop souvent le champ libre est laissé, parce que tout est fait pour nous conduire à le leur abandonner. Il s’agirait donc au contraire de s’habituer à ne plus déserter le champ de l’élaboration collective, et de chercher à donner un sens concret à la notion de défense collective.
Ce démontage judiciaire portera sur le procès des 17 occupants de l’annexe du ministère de la Justice à Strasbourg.
Du 19 au 28 juillet 2002, plusieurs milliers de personnes venues de toute l’Europe se réunissent à Strasbourg à l’appel du réseau No Border pour un campement contre le contrôle social, prenant pour cible le Système d’Information Schengen (SIS) qui instaure le fichage des indésirables au niveau européen (sans papiers comme militants) et qui est situé à Strasbourg. Il s’agit aussi à l’époque où se multiplient les « contre sommets », de proposer de se réunir aussi nombreux mais sur nos propres échéances et enjeux au lieu de dépendre de ceux des États en acceptant des rendez-vous préparés à coup de dispositifs répressifs monstrueux (comme à Seattle, Prague ou Gênes). A partir de cette initiative auront lieu de nombreuses interventions, manifestations et attaques. Plusieurs arrestations donneront lieu à des procès mais un seul militant, Ahmed Meguini, passe en comparution immédiate et se retrouve incarcéré. Sur la base de l’équipe juridique constituée pour le campement (Il-legal team), la solidarité et la défense s’organisent pour perdurer au-delà de la durée du campement, et face à la situation particulière qui est faite au seul incarcéré (refus de parloir, isolement etc.), 17 personnes du collectif de solidarité local et de l’équipe juridique décident d’occuper l’annexe du ministère de la Justice à Strasbourg. Ils seront délogés par le GIPN et passeront en comparution immédiate pour violation de domicile et séquestration, après avoir passé 24h en prison. Libérés après la première audience sur une déclaration d’incompétence du tribunal (la séquestration dans ce cas est un crime qui se juge aux assises), le dossier volontairement gonflé par le Parquet en séquestration finira par se dégonfler en appel avec une condamnation pour chaque inculpé à 15 jours de prison avec sursis.
Au delà de reparcourir les méandres judiciaires des procès de cette affaire (dans lesquels les 17 inculpés ont réussi, malgré des divergences notables et le temps long de la justice, à rester unis face à la procédure et à empêcher ainsi de singulariser les peines), elle nous semble intéressante aussi parce qu’elle comporte l’intervention d’un collectif de défense construit sur des principes de défense collective et qu’elle s’inscrit dans une démarche globale de défense militante, dont on pourra rediscuter à cette occasion.
Des percussion sourdent sur un rythme guerrier, et résonnent dans ce qui apparaît comme une sorte de caverne où des hommes affairés se préparent au combat. Un piccolo scande le départ du gang irlandais des Dead-Rabbits vers l’affrontement qui l’attend. Finalement, une fois dehors, c’est le quartier des Five Points de New-York qui se dévoile ; le lieu où commencera et se concentrera l’intrigue de ce film. C’est le gang américain des Natives qu’il s’agit d’affronter, selon les anciennes règles traditionnelles du combat, pour déterminer à qui appartient le quartier. Et c’est ainsi que le film commence avec la mort du Prêtre, chef irlandais, tué par le chef américain Bill le boucher, et laissant derrière lui un fils : jeune garçon témoin de la scène et qui se jure de venger son père un jour.
Ce film s’inscrit donc dans le cycle sur le thème de la vengeance ; bien que ce ne soit pas une vengeance très évidente que poursuit le personnage principal Amsterdam, et ce pour deux raisons. Alors qu’il dissimule son identité pour mieux préparer l’assassinat de Bill, il naît en lui des sentiments contradictoires au cours de leur fréquentation. La haine côtoie l’attachement et l’amitié pour l’homme qui a vaincu son géniteur et qui apparaîtrait parfois presque comme un père de substitution pour l’orphelin qui a passé sa jeunesse en maison de correction. Une vengeance qui vacille donc sous l’influence du double-jeu, mais aussi du charisme de Bill qui, s’il est tout sauf aimable, possède tout de même une dérangeante aura de « mâle dominant » et quelque chose d’étrangement noble dans son respect qu’il tient envers son ennemi vaincu. Ce qui évoque les propos de Zarathoustra : « Vous ne devez avoir d’ennemis que haïssable mais non pas d’ennemis à mépriser. Vous devez être fiers de vos ennemis : alors les succès de votre ennemi sont aussi vos succès ». Cette figure de l’ennemi que l’on ne doit pas mépriser pour donner sens à sa vengeance et au conflit concerne directement Amsterdam et représente pour lui une occasion possible de grandir, sera-t-il assassin rancunier et hypocrite ayant intériorisé son infériorité face à Bill, ou bien adversaire qu’il affronte sur un pied d’égalité ?
Finalement, la seconde raison pour laquelle la vengeance d’Amsterdam n’est pas évidente est le contexte politique où elle se poursuit. Ce film raconte l’évènement historique des Draft Riots (Emeutes de la conscription) où des émeutes sans précédent dans l’histoire des États-Unis ravagent New-York du 13 au 16 juillet 1863. Il pose alors la question de la différence entre une guerre de gangs, et une guerre d’États. Car si l’on peut être d’avis que l’État n’est rien de plus qu’une bande d’hommes armés, il demeure de facto une impossibilité de construire une histoire et un sens au conflit lorsque celui-ci méprise au dernier degré les hommes et leurs vies, lesquelles ne valent pas plus que 300$. C’est le sens même de la vengeance et de son histoire qui est rendu impossible dans le carnage et les massacres de la répression d’État.
Le 29 octobre 2024, la région de Valence est touchée par des pluies diluviennes. La région, asséchée et bétonnée, n’absorbe pas l’eau qui continue de tomber et qui fait déborder de leurs lits les cours d’eau. Des ponts, des trains, des maisons, des voitures, tout est emporté par les torrents de boue. A la sortie de la catastrophe, on compte les morts, on cherche les disparus. Plus de 260 morts recensés pour l’instant, mais encore de nombreux disparus et des corps qui continuent régulièrement d’être trouvés sous les décombres ou dans les voitures emportées.
Face à une catastrophe comme celle-là, la réaction d’un état est souvent de déclencher un plan de catastrophe naturelle. Il y a quelques années, nous avions déjà organisé une discussion pour critiquer ce concept (voir le texte « Il n’y a pas de catastrophes naturelles »). En effet, pour chaque catastrophe dite « naturelle », incendie, inondations, canicules, tsunami, ouragan, pandémie, séisme, éruption, il y a des causes et des conséquences humaines et politiques. De façon caricaturale mais aussi très concrète, un même typhon ne touchera pas de la même façon une personne qui vit dans un bidonville construit en zone inondable et une personne qui vit dans une maison secondaire en hauteur de la ville, construite en dur et qui a les moyens de partir. Accoler la notion de « naturel » à la catastrophe sert juste à dépolitiser la question. L’État et le capitalisme n’auraient aucune responsabilité et ce serait seulement un hasard de la Nature. Qui aurait pu prédire la crise climatique ? C’est une fatalité qu’il faut accepter.
Cependant, suite à de nombreuses catastrophes, ceux qui sont les premiers touchés par les destructions font souvent face à la violence du pouvoir. L’armée est là pour s’assurer que les magasins ne soient pas pillés, que les institutions ne soient pas attaquées. Le quotidien est renversé et des solidarités naissent dans la panique et l’angoisse, et il faut s’assurer que ces liens ne se retournent pas contre le pouvoir qui ne traite ces catastrophes que d’un point de vue comptable et qui mesure combien il devra débourser pour éviter un mouvement de colère.
Dans la région de Valence, dès le lendemain des inondations, de nombreuses manifestations ont eu lieu, certaines comptant des centaines de milliers de personnes dans les rues, alors que beaucoup d’habitants pointaient du doigt le système d’alerte public défaillant, les gens ayant été prévenus beaucoup trop tard de la dangerosité de la situation. Le gouverneur de la région, le chef du gouvernement, le roi et la reine d’Espagne se sont fait accueillir avec des jets de boue. Des affrontements avec la police qui protège l’hôtel de ville ont éclatés. La lutte est sortie de l’apathie pacificatrice du deuil national et de l’unité nationale.
A partir de ce qu’il se passe à Valence, mais aussi en réfléchissant à d’autres exemples historiques, nous essaierons de réfléchir aux mouvements sociaux qui parfois explosent suite à une catastrophe dite « naturelle », et qui parfois n’émergent pas. Nous essaierons de réfléchir à ce qu’ils sont, ce qu’ils pourraient être, ce à quoi ils s’affrontent, et ce qui les freine et les éteint.
Nous terminerons en groupe de lecture la projection du Sous-bois des insensés (entretiens avec le psychiatre Jean Oury) débutée lors du précédent programme pour la discussion qui avait eu lieu suite à cet appel :
Parmi l’héritage révolutionnaire de 1968, et plus largement des luttes et contributions critiques des années 50 aux années 70, on peut s’intéresser, dans une perspective anti-autoritaire, à tout ce qui s’est inventé au sein des courants de la psychothérapie institutionnelle et de l’anti-psychiatrie. En effet, l’aliénation sociale et médicale concentrée dans les espaces psychiatriques et asilaires, quand elle est attaquée, peut nous indiquer des possibilités émancipatrices qui nous concernent tous, au-delà du champ de la folie et de la psychiatrie. Le rapport d’assujettissement du patient diagnostiqué par le corps médical et rendu patient passif, les rapports d’exclusion et de marginalisation vis-à-vis des normes qui circulent dans les familles, les écoles, au travail, se font échos des aliénations qui nous traversent tous et que nous cherchons à combattre. Dans la recherche de ce commun de la critique théorique et pratique, entre la psychothérapie institutionnelle, l’anti-psychiatrie et plus largement la perspective révolutionnaire, on propose de prendre en considération, depuis aujourd’hui, les outils inventés au sein de la psychothérapie institutionnelle pour enrayer les mécanismes bien vite en place de l’institutionnalisation, de la bureaucratisation, de la centralisation, des spécialisations et donc plus largement de l’aliénation qui passe par ces différents canaux. Qu’est-ce que ces outils peuvent apprendre aux pratiques et espaces militants, et plus largement à la question du comment on s’organise sans et contre (les) structures de pouvoir ? Aussi, comment est-ce que la perspective révolutionnaire peut s’articuler avec la prise en compte des fragilités psychiques et des parfois nécessaires relations soignantes ? Nous proposons d’ouvrir ce champ de réflexion à partir d’un premier support : Le sous-bois des insensés, entretiens avec Jean Oury, qui en appellera sans doute d’autres. Cette discussion jalonnera peut-être le début d’un cycle ?
Robert Ledgard, incarné par Antonio Banderas, est un illustre chirurgien plastique qui essaie, par tous les moyens, d’inventer une nouvelle peau.
Véritable cuirasse idéale, résistante aux brûlures et aux piqûres d’insectes, la recherche de cette peau est son obsession maladive. Pour cela, il est prêt à tout, et se livre à diverses expérimentations sur sa cobaye Vera, une femme qu’il séquestre dans un manoir.
Véritable réécriture de Frankenstein ou du mythe de Pygmalion le film nous invite à réfléchir la question de la création, de la vengeance, de la monstruosité, de la toute-puissance, de l’objectification du corps féminin, de la transgression des normes de genre et des relations d’emprise et de pouvoir (thème déjà abordé notamment lors de la projection du film Mary Reilly). Construit comme un puzzle aux accents baroques des giallo italiens, le film se dénoue peu à peu, dans toute son horreur.
Appel à soutenir quatre inculpé-e-s le 15 octobre 2024, arrêté-e-s à la suite d’un tractage dans une agence Pôle Emploi début 2023
Le 15 octobre 2024 à 13h30 aura lieu au tribunal de Nanterre, 18e chambre, le procès de quatre camarades arrêtés en 2023 au début du mouvement contre la réforme des retraites. Ils comparaîtront pour les chefs d’accusation de violences sur PDAP (sans ITT), de dégradations légères commises en réunion et de refus de signalétique pour 2 d’entre eux. Ce qu’il y a derrière ces chefs d’accusation qui tombent à la pelle au quotidien, et surtout lors des moments de luttes et de révoltes – ce sont des accusations qui n’ont pas arrêté de pleuvoir pendant l’année 2023, des prémices du mouvement contre la réforme des retraites aux suites de la répression des émeutes autour de la mort de Nahel Merzouk, et qui continuent leur train en 2024 – , c’est la répression pro-active d’une simple action de tractage dans l’agence Pôle Emploi de Nanterre, à la suite d’un appel de l’AG Autonome qui tentait de s’organiser dans les premiers mois de l’année 2023, en vue d’élargir la contestation contre la réforme des retraites à une critique de la mise au travail. En effet, le contexte était celui des réformes du passage de Pôle Emploi en France Travail qui commençaient à s’amorcer, avec leurs cortèges de dispositifs de contrôle (tels que celui, encore en phase de test actuellement, mais qui devrait se généraliser et s’officialiser dès janvier 2025, de mise au travail obligatoire 15H par semaine des RSAstes et de certains chômeurs).
Le 15 février 2023, au Pôle Emploi de Nanterre, c’est la gendarmerie nationale qui organisait une journée de recrutement, alors même que la préfecture de Paris, le ministre de l’intérieur et les différents corps de police semblaient être au taquet pour enrayer le mouvement social naissant. Un tract avait été écrit et diffusé contre cette journée de recrutement (à relire ci-joint, ainsi que le tract d’appel à rejoindre l’AG autonome). À la lecture des dossiers des inculpés, on peut constater que, du point de vue de la police, tous les ingrédients étaient là pour que leur montent à la tête mille et un scénarios dignes des séries policières les plus navrantes : la filature était en réalité installée dès les abords de la sortie de la gare RER Nanterre – Ville où avait publiquement donné rendez-vous l’AG autonome, et la dizaine de personnes rassemblées ce matin-là avait été suivie dans Nanterre jusqu’à l’agence. Une fois la machine à filaturer et à anticiper enclenchée, tout n’a été qu’une suite rocambolesque d’augmentation des moyens policiers, civils et en uniforme, dans une véritable fuite en avant du dispositif : alors que les militants étaient dispersés après leur action, vaquant peut-être chacun au reste de leurs journées respectives, quatre ont été retrouvés dans des situations chacune très singulières, avec le privilège d’être arrêtés seuls et par surprise, jusqu’à presque deux heures après l’action ! L’un sera mis en joue, l’autre plaqué contre une vitre d’un magasin de pompes funèbres, et l’une sera même arrêtée dans le métro à Place de Clichy par une dizaine de policiers de Paris, à plusieurs kilomètres du lieu du « crime ». Tous seront mis en garde à vue au commissariat de Nanterre pour une trentaine d’heures. Le Pôle Emploi de Nanterre et un baqueux en civil se porteront partie civile, mais on sent progressivement à la lecture du dossier que l’affaire est progressivement désinvestie et que tout retombe un peu : n’était-ce pas…qu’un tractage ?
Toujours est-il que les quatre inculpés sont ressortis avec une convocation à un procès ultérieur, qui a depuis été reporté au 15 octobre 2024. Tous ont choisi de garder le silence en garde à vue et ont pensé leur défense de manière collective.
Soyons présents au tribunal lors de leur audience :
Ce mardi 15 octobre à 13h30 à la 18e chambre du Tribunal Judiciaire de Nanterre 179 avenue Joliot-Curie à Nanterre RER A Nanterre – Préfecture
Et continuons à bien plus que tracter, à critiquer les dispositifs de travail et les dispositifs policiers (surtout lorsqu’ils marchent main dans la main), et surtout ne nous laissons pas faire tous seuls face à la justice !
Les dimanches 10 et 17 novembre à 16h30, à la place du groupe de lecture habituel, nous reprenons la proposition d’inviter tous ceux qui le souhaitent à participer à l’élaboration collective du prochain programme des Fleurs Arctiques, comme cela a déjà pu se faire par deux fois l’an passé. Idées de film à projeter, voire de cycles de ciné-clubs, propositions de sujets de discussions, de démontages judiciaires, de thématiques de groupes de lecture, envies d’y réfléchir à plusieurs… Echangeons nos différentes aspirations quant à ce qui peut se passer au sein d’une bibliothèque pour la révolution.