Conan le Barbare

John Milius – 1982
VOSTF (USA) – 129’

Mardi 9 novembre 19h

Conan le Barbare nous raconte l’histoire d’un enfant réduit en esclavage après que son village natale ait été massacré. Le film est souvent critiqué avec une finesse tout aussi grossière que celle que ses détracteurs lui imputent.
Il peut être vu comme une quête de l’émancipation, d’un individu que tout a cherché à broyer : les sectes et la guerre, l’esclavagisme et les combats de gladiateur et qui, va lutter pour sa vengeance et découvrir l’amour, l’amitié, la vie. La bande originale, parfois guerrière, parfois mélancolique voire mystérieuse nous plonge dans la poésie contemplative de ce conte épique de fantasy.
Souvent mal compris, résumé notamment par les divers films que celui-ci a inspiré par la suite, de vulgaires séries Z discutables.
Conan dépasse tout cela, il est ici à inscrire dans la suite des ciné-club qui nous ont amené à réfléchir autour du mythe de « l’enfant sauvage ». Mais ça n’est pas tout !Le film reprend la rêverie rousseauiste du « sauvage », de l’homme « primitif » d’avant la « civilisation », aux actions guidées par le désir, et qui vont forcément à l’encontre des structures que la société a mise en place.
Rien ne peut arrêter Conan dans sa vengeance et sa soif de liberté, ni les dieux, ni aucune société humaine.

Programme de la bibliothèque d’octobre à décembre 2021

Après la crise sanitaire et sous la constante menace d’une reprise de la pandémie, on peut se demander : que peut-il se passer de subversif en sortie de crise ? Et d’ailleurs, sortons-nous d’une crise comme nous y sommes entrés ? Dans un monde capitaliste, le propre de la crise semble toujours d’être un moment où se redéfinit les modalités de gestion de la société. Les mesures temporaires sensées être adaptées à une situation exceptionnelle trouvent toujours leur chemin pour s’ancrer dans le quotidien post-crise et se normaliser. Qui se souvient des rues de Paris (et d’autres grandes villes) sans patrouille de militaire au coin des rues, sans plan vigipirate ? Qui, demain, se souviendra d’un monde sans pass sanitaire ? Loin de nous l’idée que le monde pré-covid ou encore pré-attentat serait un monde plus enviable ou dénué de tout contrôle, mais plutôt que le phénomène de crise à cette particularité de changer les standards au-delà de son délai supposé.
Les élections qui arrivent s’appuient comme d’habitude sur ces crises pour alimenter les débats où s’étalent les fausses contradictions qui permettent aux candidats d’affirmer leurs différences. Le 23 octobre, nous nous demanderons ensemble où trouver de la subversion dans cette période électorale et d’où elle a pu surgir durant les précédentes.
Mais la crise la plus diffuse et dont l’urgence monte plus vite que le niveau des eaux est celle de l’écologie, sujet phare de notre époque, que ce soit à l’assemblée nationale, dans les débats télévisés ou dans les aires subversives. C’est pourquoi nous discuterons de la possibilité d’un lien entre écologie et révolution le vendredi 19 novembre et de la place des révolutionnaires dans le combat écologique et inversement.
La discussion du vendredi 3 décembre portera sur le rapport entre norme et révolution, sur ce que la critique de la norme comporte de subversif, et sur ce que les aires à prétention révolutionnaire constitue ou ont pu constituer comme normes parallèles, que ce soit en leur sein ou avec l’intention de les diffuser par delà ses limites. On pourra aussi se demander si la critique de la norme remplace celle de l’Etat et du Capital, si elle se substitue à la perspective révolutionnaire.
Enfin, à une époque où d’un peu partout semble monter une défiance à l’encontre de l’hypothèse révolutionnaire, on se demandera si vraiment, révolte et insurrection lui serait substituable, et s’il n’est pas plutôt dangereux de faire jouer l’une ou l’autre de ces trois notions contre les deux autres.

L’écologie révolutionnaire est-elle ?

Vendredi 19 novembre 19h

Vendredi 26 novembre 19h

 

Depuis les années 70 et l’invention de « l’écologie politique », la question écologique s’impose dans les débats politiques, aussi bien parlementaires qu’extra-parlementaires, de plus en plus sous la forme de l’urgence et du catastrophisme. Tous les différents partis qui se disputent le pouvoir d’État s’en emparent, une tendance croissante du capitalisme évolue dans le sens d’un capitalisme vert pour pouvoir continuer sa bonne marche, pour préserver l’exploitation du vivant dont il a besoin pour maintenir son bon développement. La technologie et l’industrie se transforment dans ce sens en tendant leurs bras vers les étoiles pour y trouver de nouveaux horizons à coloniser. Le débat écologique, largement et faussement présenté comme détaché du terrain politique et baignant dans une neutralité bizarre de l’évidence est pourtant bien un débat construit, codifié, souvent réactionnaire dans le mouvement qu’il cherche à opérer dans l’histoire et progressiste dans sa réalisation, et comme les autres idéologies ses implications, perspectives et pratiques doivent être discutées et non pas ingérées aveuglément. En effet l’écologisme possède aujourd’hui  de nombreuses tensions et tendances, avec ses droites, ses gauches, ses réformismes et ses radicalités. Et quelque part dans ce foisonnement de perspectives essaye de se dégager une position subversive qui avance que la préservation de ce qui vit est une perspective souhaitable mais qu’elle nécessite la destruction de l’État et du capitalisme. La réflexion autour du rapport entre l’humain et la « Nature », notion elle même discutable, et le reste du monde vivant, n’est d’ailleurs pas nouvelle du tout, puisqu’en philosophie où chez des penseurs révolutionnaires classiques comme Bakounine ce sujet est travaillé de nombreuses manières, même si il ne s’appelle pas «éco» et que cette approche classique comporte sûrement d’intéressantes différences avec l’approche moderne que nous pouvons côtoyer aujourd’hui. C’est pour mettre en question cette position à prétention radicale que nous proposons de discuter aux Fleurs Arctiques d’un possible (ou non) écologisme révolutionnaire, pour discuter ensemble de ce que cette position apporterait (ou non) à l’élaboration collective d’un monde sans maîtres, des formes de conflits qu’elle aura pu susciter concrètement dans l’histoire des luttes et de ceux qui la traverse.

Les élections c’est de la merde, vive l’insurrection !

vendredi 22 octobre samedi 23 octobre à 19h

L’approche des élections présidentielles agite le débat parlementaire, et certains endroits de la gauche radicale se prêtent au jeu, appelant à faire « barrage à l’extrême droite ». Nous proposons de discuter de la place et de la pertinence d’un discours anti-politique et extra-parlementaire pendant la période électorale, aussi contre le développement des idées nationalistes et patriotiques qui reprennent aujourd’hui du poil de la bête dans les débats publics comme dans les luttes et les mouvements sociaux. Nous parlerons également des marges que créent ces discours, des révoltes et des refus qui peuvent s’exprimer et de comment appuyer, amplifier et faire exploser ces derniers pour enfin en finir avec ce monde de politique et de domination.

Cliquer sur l’image pour télécharger l’affiche

(Malgré les informations sur l’affiche, la discussion a bien lieu le samedi 23 octobre à 19h, pas le 22 octobre)

Les campagnes présidentielles pour 2022 ont bien débuté en France, les différents partis se placent sur l’échiquier parlementaire, le jeu politique s’organise, relayé par les médias. Ce qui gagnera ces élections, comme les précédentes et les suivantes, au delà de tel ou tel candidat, c’est la Démocratie, c’est l’État, c’est le capitalisme. Dans un air du temps bien vicié par diverses effluves nauséabondes, les vieilles recettes s’adaptent à la conjoncture du moment, et chacun cherche d’abord à tirer son épingle du jeu. Ainsi la montée réelle de l’extrême droite donne aux grands partis en mal de voix l’occasion de lancer des appels au « front commun » pour « faire barrage à l’extrême droite », histoire de limiter la dispersion des votes et de se forger la légitimité permise par l’agitation de l’épouvantail de l’extrême droite au second tour. Comme souvent, l’extrême gauche, et même la plus radicule, s’engouffre dans cette brèche et nous pouvons déjà les observer se joindre aux appels habituels à l’unité de la gauche. D’autres, moins naïfs sans doute, renouvellent inlassablement les appels idéologiques à l’abstention, au point d’en faire des campagnes quasi-electorales aux ambitions équivalentes. Alors, si l’appel à la désertion ne suffit pas, quelle place l’intervention révolutionnaire peut-elle trouver dans ces périodes préélectorales ? Doit-on simplement s’en insoucier, faire autre chose, continuer comme si de rien était ? Ce qui se joue quand la démocratie renouvelle ses instances nous donne-t-il des occasions d’intervenir ?

Il est important de donner de l’espace à un discours anti-politique, loin de la sphère parlementaire puisque la question est bien d’en finir avec ce qui nous gouverne et non pas la négociation de meilleures conditions de domination. Une spécificité de la période, électorale bien sûr mais aussi plus largement, est le développement (ou le retour en force) du patriotisme, omniprésent dans les discours officiels à gauche comme à droite et de plus en plus diffus dans les luttes, il est partout. Il vient soutenir certains des fondements de la forme étatique qui gouverne aujourd’hui, la Nation, la République et la Démocratie.

Mais les tensions sociales en cours vont également créer des marges, des exclus, des en-dehors, qui peut-être trouveront des moyens pour se révolter et exister en confrontation avec la machine étatique, comme pendant les émeutes qui ont suivi l’élection de Nicolas Sarkozy en 2007. C’est de cet aspect que nous proposons aussi, en plus de ce qui est avancé précédemment, de discuter, puisque c’est peut-être en ces temps que des révoltes anti-parlementaires auraient la possibilité de développer des pratiques, des pensées et des capacités d’interventions concrètes pour appuyer, accompagner et amplifier le refus et la colère des marges à l’encontre de la société et de sa normalité policière.

Comment exprimer une critique révolutionnaire fondamentale de la démocratie dans un moment où la parole raciste, nationaliste et identitaire se répand toujours plus et reçoit un écho historique dans les bulles électorales et sondagières ?

Finalement, on se demandera comment soutenir la pensée et les pratiques insurrectionnelles et révolutionnaires qui voudraient bien émerger de ce merdier global et comment appuyer les révoltes au moment où, malheureusement, ce qui se partage le plus communément est l’éternel chemin de croix de la réforme et de l’amélioration de l’existant.

La bibliothèque durant l’été

Durant les mois de juillet et d’août, la bibliothèque Les Fleurs Arctiques suspend ses activités. Nous nous retrouverons donc en septembre avec un nouveau programme. D’ici là, les groupes de lectures, les discussions, les permanences et les ciné-clubs sont donc suspendus.

Cependant, s’il devait y avoir des évènements ou des ouvertures ponctuelles extra-programme, vous serez prévenus par la liste mail (envoyez-nous un mail pour y être inscrit) et par le site.

Les commandes de distro par mail ou par courrier sont toujours possibles.

Les Fleurs Arctiques.

Programme de l’été

La bibliothèque fermera ses portes pour la période estivale à partir du jeudi 8 juillet. N’hésitez pas à nous contacter au besoin sur lesfleursarctiques@riseup.net pour une ouverture exceptionnelle en juillet ou en août.

Jusque là, les permanences du mercredi d 15h à 17h et le groupe de lecture le dimanche à 15h30 continuent, et nous vous proposons une projection discussion sur la crise sanitaire et les diverses angoisses que celle-ci a pu provoquer et une séance du ciné-club où l’on regardera la mini-série animé Crisis Jung.

Crisis Jung

Baptiste Gaubert/Jérémie Périn – 2019 – France – 70′

Mercredi 7 juillet à 19h

Tout part de l’histoire de Jung et Maria, amoureux, pris dans une relation complètement niaise dans une sorte d’Eden. Mais tout ce beau monde s’écroule quand Maria meurt. Jung se retrouve dans une terre dévasté peuplée de personnages monstrueux dont le sexe est une tronçonneuse. Il va alors devoir affronter ses angoisses incarnées par diverses engeances, déféquées par « Petit Jesus » une énorme masse rose trônant dans un décors en ruine. S’en suit des combats et chaque fois que Jung perd contre un de ces monstres, il se retrouve projeté et enfermé dans une main, allongé dans le noir et va alors se livrer à une voix pour revenir plus puissant dans ces affrontements et régler une à une ses névroses. Tout cela prend place dans un univers graphique très flashy aux monstres tous plus délirants les uns que les autres, avançant à l’instar d’une tragédie petit à petit vers l’affrontement entre petit Jesus le surmoi et Jung. Il s’agit ici d’une série d’animation mêlant post-apocalyptique et psychanalyse, elle poursuivra également les réflexions sur ces genres commencées avec les films Mad Max Fury Road de George Miller ou Nausicaa de la vallée du vent de Hayao Miyazaki, cette fois-ci abordant la question de l’apocalypse psychique. Crisis Jung nous invitera à penser notre rapport aux autres, à nous mêmes, ces réflexions pouvant peut être servir d’esquisse à des bases d’affinités anti-autoritaire.

La crise sanitaire et l’état de notre urgence

Mardi 6 juillet à 19h

La bibliothèque invite Pierre Merejkowsky pour une soirée de projection/discussion au cours de laquelle on pourra revenir sur la sinistre conjoncture actuelle, sur la manière dont les formes d’angoisse de toutes sortes qu’elle génère (qu’on pourrait dire aussi bien autoritaires que libertaires) peuvent traverser toutes les dimensions de la vie jusqu’aux formes de révolte et aux mouvements sociaux, et sur les possibilités émancipatrices qu’on peut néanmoins y déceler.

 

Lecture d’un  extrait de la brochure Gilets Jaunes et Complot. Complots et Gilets Jaunes de Merejkowsky (3 minutes)

Projection du film Il n’y a plus de comité central (1 minute 15) de Merejkowsky

 Au début, je me suis dit que les gilets jaunes comme le virus bouleversent par leur absence de comité central les règles de la productivité et de l’exploitation

Et puis je me suis dit que ce fantasme de l’invisibilité auto organisée était semblable au fantasme d’une minorité parfaitement identifiable agissant secrètement pour nous asservir.

Ce moment de discussion  sera état de notre urgence et acte collectif désintéressé .

 

Seul contre tous

 Gaspard Noé – 1998 France – 93’

Lundi 14 juin 19h

« Vous avez 30 secondes pour abandonner la projection de ce film ». On suit le parcours nihiliste d’un ex-boucher sorti de prison pour avoir agressé sexuellement sa fille, prêt à « remettre les compteurs à zéro », c’est à dire assouvir son désir de vengeance, on ne sait plus bien contre qui, avec les quelques balles qu’il trimballe (on ne sait jamais vraiment si elles sont pour lui ou bien pour tout le monde). On se retrouve donc embarqué avec cet homme qui marche tout le temps, qui marmonne des insultes contre tout le monde, qui porte en lui une violence, une xénophobie, une haine contre tous qui se trouve au final aussi choquante et sombre qu’elle n’est banale et, finalement, réciproque. Cette plongée à la première personne dans la psyché macabre et perverse de ce français « sans histoire » est dégueulasse, on y retrouve le sadisme, l’inceste et le viol qui sont partout ailleurs dans la société, mais qui ne sont en lui, pas dilués. L’amour peut-il émerger dans un tel monde ? Ce film ne propose aucun espoir pour rassurer et montre certains des recoins les plus terribles de la société française et humaine. Le cinéma de Noé dit et montre des horreurs, il choque, peut-être trop parfois (vous êtes prévenus), mais il dit toujours, en quelque sorte, la vérité. Ne venez pas.

Programme de mai-juin 2021

Le nouveau programme de la bibliothèque Les Fleurs Arctiques est désormais disponible. Vous pouvez le lire ici en ligne en cliquant sur l’image mais vous pouvez aussi le trouver imprimé au 45 rue du Pré Saint-Gervais dès la permanence de ce mercredi 26 mai.

  • Permanences : mercredi de 15h à 17h30
  • Ciné-club :  lundi ou vendredi 19h (voir à l’intérieur)
  • Groupes de lecture : dimanche à 15h30

Edito

Alors que le gouvernement a forcé un retour « à la normale » du travail et des écoles en faisant miroiter une sortie prochaine de la crise sanitaire qui nous rendrait à la formidable « vie d’avant le virus », on voit bien que le mouvement entamé depuis la rentrée, et qui se poursuit aujourd’hui, c’est l’optimisation du point de vue de l’Etat et du Capital de cette « vie avec le virus » qui a été imposé en passant par l’acceptation du risque de la contamination au nom du bon fonctionnement de l’économie, et la normalisation d’abord des 15 000 puis 30 000 cas par jours, 5 000 personnes en réanimations et plusieurs centaines de morts quotidiennes. La seule limite a donc été l’état de « tension » des urgences, donc la limite objective de la gestion sanitaire pour éviter une « catastrophe » purement gestionnaire qui n’a rien à voir avec les conséquences réelles du virus sur nos vies (décès, mais aussi covids longs, et conséquences à long termes, y compris sur les enfants, dont personne ne mesure l’ampleur et la durée).

La bibliothèque, qui a maintenu ces derniers temps un fonctionnement d’ouverture minimale (permanences groupes de lecture), en faisant attention du mieux que nous avons pu à ne pas contribuer à la propagation du virus, programme prudemment des activités plus ouvertes : toujours les permanences et les groupes de lecture, mais aussi des discussions et des projections, sous réserve d’aléas liés à l’épidémie (il faudra consultez le site où nous mettrons le programme à jour).

Plusieurs discussions ou pistes de travail prévues ces dernières temps on dû être laissées en plan et plusieurs discussions prévues ont été annulées, on propose donc d’en reprendre certaines, avec trois discussions que nous espérons les plus publiques possibles. La première aura lieu le 28 mai à 19h autour de la question du bonheur, et de la place qu’il y aurait ou pas à lui donner dans le cadre des perspectives révolutionnaires. Ensuite le 4 juin à 19h, à une époque où les raisons sont nombreuses de s’installer dans des formes de replis toujours plus ou moins misérables, qu’ils soient familiaux, affinitaires ou communautaires, et de se satisfaire du confort relatif des cercles qui font milieux, on se demandera si un milieu peut être révolutionnaire. Enfin le 18 juin à 19h on reprendra le fil d’une réflexion sur la question de la violence révolutionnaire qui avait déjà fait l’objet d’une première discussion le 24 janvier 2020, en questionnant la puissance, l’impuissance et le courage révolutionnaire..

Deux séances de ciné-club sont prévues à partir du mois de juin, la deuxième marquera une première approche de la question des rapports entre art et subversion. Les groupes de lecture se dérouleront le dimanche à 15h30 et accueillent tous ceux qui veulent s’attacher à lire et discuter de textes dont certains se poursuivent sur plusieurs séances, et d’autres sont choisis parmi les propositions des participants du jour. Enfin lors des permanences, on peut venir se renseigner sur le projet, discuter de choses et d’autres, amener des propositions, des nouvelles, emprunter des documents ou se procurer des livres ou brochures que nous distribuons.