Baptiste Gaubert/Jérémie Périn – 2019 – France – 70′
Mercredi 7 juillet à 19h
Tout part de l’histoire de Jung et Maria, amoureux, pris dans une relation complètement niaise dans une sorte d’Eden. Mais tout ce beau monde s’écroule quand Maria meurt. Jung se retrouve dans une terre dévasté peuplée de personnages monstrueux dont le sexe est une tronçonneuse. Il va alors devoir affronter ses angoisses incarnées par diverses engeances, déféquées par « Petit Jesus » une énorme masse rose trônant dans un décors en ruine. S’en suit des combats et chaque fois que Jung perd contre un de ces monstres, il se retrouve projeté et enfermé dans une main, allongé dans le noir et va alors se livrer à une voix pour revenir plus puissant dans ces affrontements et régler une à une ses névroses. Tout cela prend place dans un univers graphique très flashy aux monstres tous plus délirants les uns que les autres, avançant à l’instar d’une tragédie petit à petit vers l’affrontement entre petit Jesus le surmoi et Jung. Il s’agit ici d’une série d’animation mêlant post-apocalyptique et psychanalyse, elle poursuivra également les réflexions sur ces genres commencées avec les films Mad Max Fury Road de George Miller ou Nausicaa de la vallée du vent de Hayao Miyazaki, cette fois-ci abordant la question de l’apocalypse psychique. Crisis Jung nous invitera à penser notre rapport aux autres, à nous mêmes, ces réflexions pouvant peut être servir d’esquisse à des bases d’affinités anti-autoritaire.